Slow tourisme : de quoi parle-t-on ?

Né dans les années 1990, le slow tourisme attire de plus en plus de monde. Face au tourisme de masse, il fait l’éloge de la lenteur, du respect de l’environnement et des hommes.

Le slow tourisme est issu du slow mouvement. Celui-ci, né en Italie en 1986, s’est d’abord « attaqué » à notre façon de nous nourrir puisque c’est la protestation lancée par Carlo Petrini contre l’ouverture d’un McDonald’s à Rome.

Cette tendance prône un ralentissement de notre rythme de vie et s’oppose donc à plusieurs maux de notre siècle comme la malbouffe, l’hyper connexion, la sur consommation et bien sûr le tourisme de masse.

En quoi consiste le slow tourisme ?

Le slow tourisme s’appuie sur plusieurs piliers mais avec un objectif premier : ralentir le rythme et vivre des expériences authentiques.

Réduire le transport et opter pour des mobilités plus douces

Prendre le temps commence par le transport. Pour cela, plusieurs options.

On choisit donc de partir moins loin pour découvrir sa région ou les régions environnantes. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait il y a deux ans avec une super semaine de vacances à 45 kilomètres de la maison.

Vous pouvez également opter pour un trajet en train ou en bus pour partir plus loin tout en limitant votre impact environnemental.

Enfin dernière possibilité : faire du trajet le voyage. A pied, à vélo ou sur l’eau, il existe aujourd’hui de nombreux itinéraires pour découvrir différemment une région. On pense, par exemple, à la Loire à vélo, à une descente du canal du midi ou à une randonnée sur le chemin de Compostelle.

Acquérir des connaissances et des compétences

Le slow tourisme s’appuie également beaucoup sur l’expérience, celle qui enrichit.

Ce type de tourisme se base donc beaucoup sur la visite de lieux culturels, historiques et religieux. Le tout en respectant les habitants du lieu et sans verser dans le kitch ou la surconsommation d’objets dérivés.

L’expérience est également très importante. Cela peut passer par des ateliers d’initiation auprès d’artistes et d’artisans locaux pour des temps courts ou par des chantiers participatifs ou du woofing pour être davantage sur le temps long. Le faire participe ainsi à acquérir de nouvelles connaissances et compétences tout en prenant le temps d’échanger avec des locaux et de s’imprégner de leur mode de vie.

L’importance de la nourriture dans le slow tourisme

La nourriture, dans son sens large, prend une place prépondérante dans ce tourisme lent. Exit les buffets à volonté et la restauration rapide standardisée. Ici, pour mieux s’imprégner du lieu, on active tous ses sens.

Pour cela, on visite les marchés locaux et les petits producteurs. On participe à des dégustations et surtout on opte pour des restaurants de produits locaux. L’idée est de découvrir là encore et de s’intéresser aux recettes locales et aux habitudes culinaires.

Les vins, et plus globalement les boissons, participent également de ce tourisme culinaire. Avec modération, bien sûr !

slow tourisme pays basque

N’oubliez pas de respecter votre propre rythme

Qui dit éloge de la lenteur, dit disparition des smartphones, agendas et autres joyeusetés qui voudraient nous imposer un rythme qui n’est pas le nôtre. Exit aussi donc les circuits touristiques millimétrés.

Tout le principe du slow tourisme est bien de prendre son temps et de savourer chaque minute qui passe. On est presque ici dans du développement personnel ! On prend le temps de se reposer, le temps de découvrir ce qui nous émeut, ce qui nous intrigue.

Profitez-en pour déconnecter vraiment du digital qui vous entoure habituellement. Préférez un bouquin à Instagram, un bon apéro au coucher du soleil à Netflix et une baignade matinale à un scroll interminable sur les sites d’infos.

Bref, vivez l’instant présent !

Le slow tourisme est finalement un modèle alternatif au tourisme traditionnel qui prône une mobilité plus douce, qui favorise l’économie locale et les savoir-faire traditionnels tout en respectant l’environnement.

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2 réflexions au sujet de “Slow tourisme : de quoi parle-t-on ?”

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