Pollution intérieure : bien respirer chez soi

Nous passons en moyenne 80% de notre journée dans des lieux fermés. Mais saviez-vous que l’air intérieur est souvent plus pollué qu’à l’extérieur ? En cause : les matériaux et équipements de nos intérieurs mais également nos activités humaines. Heureusement, de nombreuses habitudes faciles à prendre permettent d’assainir l’air pour préserver notre santé.

A long ou à court terme, tout le monde n’est pas égal face aux risques liés à un intérieur pollué. Comme souvent, enfants, femmes enceintes ou personnes âgées seront considérés comme plus sensibles.

On entend parler régulièrement d’empoisonnement au monoxyde de carbone qui cause 4 000 intoxications et 100 décès par an. Mais la pollution intérieure engendre également de nombreuses maladies et allergies respiratoires comme l’asthme.

Mais qu’est-ce qui pollue ?

Les causes de pollution sont multiples. Isolant, peinture, colle ou textile sont un des principaux facteurs. Comme les équipements (poêles, ventilation, chaudière), ils dégagent de nombreux polluants chimiques mais jouent également sur l’humidité, autre facteur polluant reconnu.

Nos activités intérieures sont aussi responsables de l’émission de polluants chimiques, biologiques ainsi que de particules et de fibres. On pense évidemment à la fumée de cigarette ou au bricolage mais les produits ménagers ou cosmétiques, les animaux ou encore les bougies et parfums d’intérieur sont également concernés.

Un mot d’ordre : aérez et ventilez

L’idée est de favoriser la circulation naturelle de l’air. On ne le répète jamais assez : aérez matin et soir pendant 10 minutes. Oui même s’il pleut ou qu’il fait froid ! Notez d’ailleurs que vous gagnerez en sentiment de chaleur en hiver puisque aérer diminue le taux d’humidité. Pensez également à nettoyer régulièrement les entrées d’air et les bouches d’extraction.

La VMC est un élément clé de l’aération. Il faudrait donc penser à la nettoyer une fois par trimestre et à la faire contrôler par un professionnel tous les 3 ans (spoiler alerte : je crois bien que la mienne n’a jamais été contrôlée…). Une petite astuce pour savoir si votre VMC fonctionne : elle doit être capable de retenir une feuille de papier toilette. Si ça ne colle pas, appelez un pro pour trouver le souci !

Quelques derniers conseils pour la route

pollution air intérieur

L’humidité est un facteur de pollution important surtout si des tâches apparaissent sur vos murs ou plafonds. N’hésitez pas à acheter un hygromètre pour surveiller le taux d’humidité qui devrait se maintenir entre 40 et 60% pour une température entre 18 et 22°.

Les appareils à combustion nécessitent une surveillance toute particulière. Evitez d’utiliser des combustibles non prévus à cet effet et surtout, pensez à faire ramoner vos conduits de fumée une fois par an.

Lorsque vous vous lancez dans des travaux ou que vous souhaitez acquérir un nouveau meuble, penchez-vous sur les logos pour choisir la moins polluante des alternatives. Et encore une fois, un seul maître mot : aérez !

Le pouvoir dépurifiant des plantes n’a pas été prouvé scientifiquement mais c’est tellement agréable d’être entouré de vert qu’il n’y a pas de raison de s’en priver. Ficus, anthurium, lierre, spatiphyllum ou philodendron sont régulièrement conseillés et agrémenteront agréablement votre intérieur.

Inspirez, expirez, vous êtes chez vous et vous êtes bien !

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